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Chapelle du château de La Rivière. La Trimouille renferme sur son territoire des vestiges intéressants dont le château de La Rivière témoigne au premier chef. En effet depuis 1460, date à laquelle Hugues de Raveneau fait aveu à Loys Loube pour ce fief, Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, le château de La Rivière demeure entre les mains de la même famille dont les liens avec les La Trémoille auraient été étroits aux XVIe et XVIIe siècles. La famille de Ravenel adopte en effet le protestantisme sous l’influence des seigneurs de Thouars. Au donjon carré flanqué de quatre tours d’angle a été ajouté à une époque indéterminée, vraisemblablement vers le troisième quart du XVe s., un corps de bâtiment de plan rectangulaire comprenant une salle voûtée sur croisée d’ogives au rez-de-chaussée avec, au-dessus, un niveau qui a été profondément remanié lors de travaux postérieurs sur les parties hautes de cette aile. Durant la campagne d’agrandissement du XVe s. est édifié un bâtiment servant de liaison entre la tour d’angle sud-ouest du donjon et la nouvelle réalisation. Il abrite un escalier à vis, en pierre sur la première volée, en bois par la suite. On y accède par une élégante porte du XVe s., encadrée de colonnes torsadées surmontées de pinacles et couronnée d’un gâble à choux frisés. La porte a gardé son huisserie ancienne avec ses ferrures. Deux sculptures en saillie ornent le mur sud à l’extérieur. La présence d’un bénitier inséré dans le mur nord de la salle et le voûtement de cette dernière sur croisée d’ogives confirment l’utilisation de la salle comme chapelle. Mais cette affectation doit bien évidemment être étroitement mise en corrélation avec les choix religieux des Ravenel. Les fissures importantes dans les murs est et sud du bâtiment entraînant un risque important sur la stabilité de la voûte, une campagne de restauration s’imposait et devait s’attacher à la réfection de la voûte et des enduits ainsi qu’à l’établissement d’un drainage. Pour ces différentes interventions, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une subvention de 60 000 F en 1998.

  1. G.-C.

 

 

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