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Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est un édifice roman qui a subi quelques modifications consécutives à la destruction partielle du village lors de la guerre de 1870. La nef orientée est terminée par une abside semi-circulaire et accolée, au nord, d’un bas-côté. L’accès se situe dans la partie sud-ouest de la nef, protégé par un long auvent. Une sacristie a été bâtie en hors-œuvre et communique directement, au sud, avec l’abside. Le collatéral ouvre sur la nef par deux grandes arcades. À l’entrée du chœur, se dressent deux colonnes à chapiteaux primitifs destinées à recevoir un arc qui n’a vraisemblablement jamais été réalisé. La nef et le chœur sont couverts d’ une voûte lambrissée. Deux baies en arc brisé éclairent la nef au sud. Les fenêtres de l’abside et du collatéral sont en plein cintre. Le pignon ouest comprend également une baie en plein cintre. Sur ce versant de l’église, l’arc de l’ancien portail, aujourd’hui muré, est encore visible. Un oculus a été percé dans sa partie supérieure. La couverture est en ardoise ainsi que le clocher, érigé sur la partie occidentale de la toiture. À l’intérieur, le décor est surtout remarquable pour les peintures murales des XIIe et XIIIe s. qui ont été découvertes en 1939, derrière le retable du sanctuaire, par l’abbé Moriceau, curé de la paroisse. Certaines d’entre elles sont illisibles, d’autres ont pu être parfaitement identifiées. Ce sont les scènes figurant la Descente de croix, les Saintes Femmes au Tombeau, le Baptême du Christ, le Repas chez Hérode. À l’instar de celles de l’église de Lutz-en-Dunois et de la chapelle d’Yron à Cloyes, ces peintures murales sont caractéristiques de la création artistique de la haute vallée du Loir à l’époque romane. Pour la  réfection  des  enduits et l’assainissement de la façade  sud  de l’église et du porche, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une subvention de 35 000 F en 1998.

J.-Fr. D.

 

Le projet en images