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L’église paroissiale Notre-Dame blottie contre le rocher qui porte le château de Véretz a son histoire liée à ce dernier. Du XIIe s. où son nom apparaît dans les textes, il ne subsiste que le clocher, son contrefort et ses ouvertures en plein cintre. L’édifice fut presque entièrement reconstruit dans le style gothique flamboyant au début du XVIe s. et consacré le 20 novembre 1519 par Odart, évêque de Troyes. C’est l’époque où le château était passé de Georges II de la Tremoille à Jean de la Barre, premier gentilhomme de la chambre du roi, prévôt de Paris et lieutenant général d’Ile-de-France. L’ensemble de la nef, du faux transept et du ‘chœur à chevet polygonal, est voûté sur croisées d’ogives. Toutes les ouvertures sont simples en tiers-point à doubles lancettes. Celle du chevet a été modifiée postérieurement, sans doute pour l’installation d’un retable. L’originalité de cet édifice réside dans la présence de la chapelle seigneuriale installée en tribune sur la deuxième travée de la nef et communiquant directement avec la terrasse du château voisin. Cette tribune, qui a vue sur l’intérieur de l’église par deux ouvertures longitudinales, est ornée d’une corniche d’oves et coquilles sous la toiture et, à l’intérieur, de pilastres et peintures murales de la fin du XVIe et de la deuxième moitié du XVIIe sur fond de paysage évoquant le château avant sa reconstruction par le duc d’Aiguillon au XVIIIe siècle. La Sauvegarde de l’Art français a accordé en 1998 une aide de 70 000 F pour la restauration du clocher.

Ph. Ch.

 

 

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