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Verlus est situé à la limite occidentale extrême du  département, proche des Basses-Pyrénées et des Landes L’église Saint-Joseph, entourée  à l’ouest  et au  nord  par le cimetière, est aujourd’hui implantée au milieu des bois, sur une hauteur qui domine la route qui va d’Aire-sur-Adour à Tarbes, en suivant la vallée du Léez. Elle se compose d’ une nef unique, d’un chevet à trois pans et d’une sacristie au nord. À l’ouest s’élève un clocher de section presque carrée contrebuté par d’épais contreforts d’angle. Le dernier niveau est éclairé par des ouvertures rectangulaires pratiquées sous le toit ; il est couvert d’un toit de petites tuiles plates, à forte pente. Le chevet est flanqué d’un contrefort placé dans l’axe, les deux pans latéraux sont percés de fenêtres en plein cintre. Il semble d’après le pouillé de Corneillan, que cette église fut inaugurée en 1672, dans le village construit à un nouvel emplacement à la suite de l’abandon du village précédent vidé de ses habitants par la grande peste de la fin du XVe siècle. Ainsi trois églises se seraient succédé à Verlus : la première, qui aurait été construite auprès d’une motte féodale (celle de Chantillon) et qui servit du XIe au XIIIe s., une deuxième église du XIIIe au XVIe s., et l’église actuelle fondée au XVIIe siècle. L’intérieur de l’édifice est plafonné. Au revers de la façade occidentale a été édifiée une tribune en bois qui se retourne en équerre contre les murs gouttereaux nord et sud. L’abside abrite un maître autel de marbre blanc. Les aménagements du XIXe s. ont été fort médiocres, ainsi que le carrelage posé au XXe s., mais l’extérieur de l’édifice demeure très pittoresque. La Sauvegarde de l’Art français a accordé en 1999 une subvention de 70 000 F pour consolider le plafond et la charpente, améliorer la mise en œuvre de la couverture en tuile canal et assainir les murs.

Fr. B.

Le projet en images