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La chapelle Sainte-Pétronille, située dans la vallée, sur une terrasse dominant le Var, près d’un vieux pont, se trouve sur l’antique route qui, venant de Nice, passait par le quartier de Lunel et traversait le fleuve juste au-dessous d’elle. Elle est indiquée sur la gravure du Theatrum Sabaudiae Ducis qui représente Villars en 1682 et figure dans le recensement de Jean-Joseph Guibert en 1690.C’est aussi une petite construction très typique, de plan rectangulaire (7,50 m ´ 6,72 m), couverte d’une voûte en berceau (h. 3,48 m). Contre les murs, les habituelles banquettes de pierre. Des peintures, dont on a discerné trois couches successives, ornaient l’intérieur. De même la façade, ponctuée de ses baies latérales munies de grilles et, ici, d’un large oculus en haricot, bénéficiait d’un charmant décor en trompe-l’œil. Un tableau naïf au-dessus de l’autel illustre La guérison de sainte Pétronille, dont le culte s’est bien implanté dans la région au xvie s.La Sauvegarde de l’Art français a contribué, par une subvention de 30 000 F (comité du 28 janvier 1988), à la survie de cette chapelle (reprise des maçonneries à l’intérieur et à l’extérieur, traitement des fissures, réfection complète de la charpente et de la couverture).

J.T.

BIBLIOGRAPHIE. – Bourrier-Raynaud (C. et M.), Sur les chemins de la tradition. Chapelles et oratoires au cœur du haut pays niçois, Nice, 1986, p. 21-26 et p. 30-31.

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