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L’église  paroissiale  Sainte-Barbe  de  Volgré,  qui  ne  fait  l’objet d’aucune   mesure   de   classement, est   aussi   connue  actuellement dans ses environs sous le vocable de saint  Claude,  mais  il ne semble pas que celui-ci soit attesté avant une date récente. Parfaitement orientée, elle se caractérise par un plan à trois vaisseaux de quatre  travées, chacun débouchant directement sans  l’intermédiaire  d’un transept sur une abside saillante à trois pans. Sur le pan nord vient s’appuyer  une  sacristie.  Il  convient  de  noter  que  le  bas-côté nord est sensiblement plus large que celui  du  sud.  Toutes  les  travées reposent  sur  des  piliers,  sauf  à  l’extrémité  orientale  du   côté  sud, qui repose sur une grosse colonne, le seul  support  à  n’avoir  pas  été refait au début de ce siècle. À l’extrémité occidentale se trouve un clocher-porche,   récent,  avec  un  escalier  en  vis  en  hors-œuvre. De part et d’autre ont été construits de petits édicules de  brique.  De  la construction, qui a débuté vers 1450 et semble s’être étalée sur plus d’un siècle, subsistent l’abside, la colonne et une partie de la façade, ainsi que les restes de deux piles du côté ouest. Le couvrement entièrement refait au début du siècle, se compose de voûtes de bois en berceau. L’abside, voûtée en cul-de-four, a été couverte à la même époque par un plafond. L’élévation est assez peu claire car l’ensemble des murs a été recouvert récemment d’un enduit sur lequel ont été dessinés grossièrement des faux joints. Seuls les bas-côtés sont pourvus de petites baies cintrées, le bas-côté nord étant particulièrement bas ; une des  baies du  bas-côté sud a été remplacée par une porte ; la nef est aveugle. Chacun des pans de l’abside était pourvu d’une baie, la baie nord ayant  été murée lors de la construction de la sacristie. La communication avec le porche se fait par un portail Renaissance de pierre repris par endroits en briques. Sous un entablement porté par deux pilastres doriques cannelés se trouve un arc doubleau retombant directement sur des chapiteaux doriques terminant autrefois des colonnettes aujourd’hui disparues. Extérieurement, la différence entre les deux bas-côtés est encore plus criante, puisque le côté sud est pourvu de contreforts qu’ignore le côté nord, où le toit descend très bas. Les angles de l’abside en sont également pourvus. L’enduit récent, dans un état médiocre, laisse apparaître la pierre des murs construits en blocage. L’ensemble est couvert de tuiles places. Pour la réfection des toitures, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé une aide de 90 000 F en 1993.

X.D.

Le projet en images