8 années d’actions pour sensibiliser les jeunes à la conservation du patrimoine : « LE PLUS GRAND MUSÉE DE FRANCE » – Lycéens CÉLÈBRE ses SUCCÈS.

L’Université d’été du volet lycéen, organisée le 7 juillet, avait pour objectif de dresser le bilan des huit premières années du programme, de favoriser les échanges et de définir une stratégie de développement. 

Un panel national

Près de quinze acteurs venus de toute la France étaient présents : lycéennes, enseignants, conservateurs, représentants d’associations ou de communes lauréates, mécènes, médiateurs, restauratrice… Des intervenants extérieurs, chercheurs ou chefs de projet culturel, sont venus compléter ce groupe afin d’apporter un regard neuf. 

L’équipe PGMF : Pauline de Poncheville (directrice) et Philomène Vuillard (responsable du volet lycéen)
Bibliothèque de La Sauvegarde de l’Art Français

L’essor d’un projet

Le volet lycéen connaît aujourd’hui un fort engouement institutionnel, politique et médiatique qui se traduit par un déploiement à l’échelle nationale (de 2 classes par an à 17 classes en 2025-2026). En constante évolution, le PGMF a récemment mis l’accent sur :

  • la diversification des publics (ouverture aux lycées agricoles, classes allophones, décrochage scolaire…) comme des œuvres étudiées (augmentation de la part du patrimoine industriel, scientifique et technique),
  • de nouveaux formats plus interactifs : Prix des Jeunes Reporters, ateliers de création en classe avec des artistes et des restaurateurs, évolution des outils pédagogiques.

L’année prochaine, une nouvelle plateforme de ressources en ligne, directement accessible par les lycéens, viendra compléter ces transformations pédagogiques.

Réflexions pour l’avenir

La journée a permis de confirmer la valeur éducative, culturelle et citoyenne du PGMF. Plusieurs forces ont été mises en avant : la responsabilisation des jeunes, la découverte des métiers, l’aspect « terrain » ou encore l’implication d’élèves éloignés de la culture. Parmi les difficultés ont été notées la temporalité diluée des projets, la surreprésentation du patrimoine religieux ou encore la difficulté de s’impliquer pour certains élus.

Quatre ateliers se sont tenus par petits groupes pour réfléchir à des pistes d’amélioration. Les participants ont exprimé leur attachement à ce dispositif singulier, tout en appelant à son adaptation : diversification des œuvres, ouverture à de nouveaux publics, outils pédagogiques plus interactifs, implication accrue de l’Éducation nationale et sécurisation des financements.

Sur la base de ces échanges, une feuille de route pour les prochaines années a été établie afin de renforcer et de déployer le PGMF à plus grande échelle. De belles promesses en perspective !

Lucille Segui, professeure-documentaliste au lycée Marlioz
Aix-les-Bains