• Supprimer
  • Supprimer
  • Supprimer

Ansac-sur-Vienne compte une église paroissiale, située dans le centre du bourg et placée sous le vocable de saint Benoît, et une chapelle sous le vocable Notre-Dame qui est située en face de la première.

La chapelle Notre-Dame comporte trois travées, prolongées par un petit chevet semi-circulaire. Au nord du chœur, et communiquant avec celui-ci, s’élève une chapelle de plan carré du XVe s ., elle est éclairée  par  une  baie flamboyante. Cette chapelle contient un enfeu classé Monument historique et des gisants de la famille de Pontbriant. François de Pontbriant avait épousé Mathive Formier, dame de La Vilatte (logis qui se trouve à moins de deux kilomètres de là). Il avait commandé deux gisants, pour cette première épouse et lui-même, mais, remarié, il fut enterré à Notre-Dame de Cléry auprès de son maître, Louis XI. Les gisants ont été mutilés lors de la Révolution française. Cette chapelle sert aujourd’hui de sacristie. Une autre chapelle, symétrique de la première, au sud, s’est écroulée vers 1840.

Un corps de bâtiment, dans le prolongement occidental de la chapelle funéraire, permet l’accès à l’édifice et forme un collatéral nord aux trois travées de la nef. Il comporte un autel surmonté d’une Pietà de pierre vénérée sous le nom de Notre-Dame d’Ansac. Cet ensemble sculpté, quoiqu’un peu froid et rigide, ne manque néanmoins pas de susciter la ferveur des pèlerins. La nef fut peinte en 1886-1887 d’un vaste décor marial par Alexandre Félix Périn, qui décora aussi l’église Saint-Benoît. Cet ensemble manifeste la pérennité du culte rendu à Notre-Dame d’Ansac, objet de processions, de pèlerinages et de demandes d’intercession. Le pape Léon XIII accorda des indulgences aux pèlerins.

Pour le drainage, la consolidation interne, le rejointoiement des murs et la réfection des couvertures, la Sauvegarde de l’Art français a versé en 1999 une aide de 50 000 F.

É. B.

Le projet en images