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Somme affectée
6 783 €

Cette huile sur toile est conservée au sein de la commune du Puy-Saint-Bonnet (49). Elle a été sélectionnée dans le cadre de la campagne « Les lycéens à la découverte du Plus Grand Musée de France ». Grâce à l’implication des élèves du lycée Immaculée Conception à Laval et à la générosité de la région Pays de la Loire, il va pouvoir bénéficier de 6 783 euros pour sa restauration.

La commune

Saint-Denis-d’Anjou est une charmante commune située dans le département de la Mayenne, en région Pays de la Loire. Avec son riche patrimoine historique et culturel, la ville attire l’attention des visiteurs par ses nombreux monuments et ses traditions locales. L’une de ses particularités est l’importance de son héritage religieux, symbolisé par des lieux de culte historiques comme la Chapelle Saint-Martin de Villenglose.

L’œuvre

Le tableau La Résurrection, daté du XVIIIe siècle, orne le maître-autel de la Chapelle Saint-Martin de Villenglose. Mesurant 268 cm sur 158 cm, cette œuvre magistrale, peinte à l’huile sur toile, représente un événement clé de la tradition chrétienne. Bien que l’auteur ne soit pas connu, le tableau déploie toute la majesté d’une peinture baroque, avec une scène richement colorée et symbolique. Il est encadré par un cadre en pierre qui borde un retable, avec des baguettes en bois clouées autour du tableau pour l’adapter à la structure du maître-autel. L’œuvre est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1987, une reconnaissance officielle qui souligne son importance dans le patrimoine local.

la restauration

Malheureusement, le tableau a souffert au fil des ans, notamment à cause de l’humidité et des conditions environnementales de la chapelle. Le châssis, qui soutient la toile, est aujourd’hui infesté et encrassé, ce qui compromet la stabilité de l’œuvre. La toile présente une importante déchirure et plusieurs lacunes dans la partie inférieure, avec une rétractation qui a été causée par l’accumulation de gravats et de poussière entre le châssis et la toile, ainsi que par l’humidité. La couche picturale, quant à elle, est marquée par un réseau de craquelures et des soulèvements, notamment dans la partie inférieure du tableau. Certaines zones présentent des pertes de matière, et l’usure est visible, notamment au niveau du visage du soldat.

Le vernis qui recouvre l’œuvre est également en mauvais état, en raison de l’encrassement dû à la poussière et aux fientes d’oiseaux, et présente des micro-fissures et des traces d’humidité.

Ainsi, le tableau nécessite une intervention urgente pour éviter une détérioration supplémentaire. Le tableau est parti chez la restauratrice Fanny Chauvet à l’été 2025, pour des travaux prévus à l’automne.