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Église paroissiale Saint-Symphorien. Cette église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Avec raison, car elle présente plusieurs ordres d’intérêt. Elle date de la fin de l’époque romane et elle a reçu quelques adjonctions au xve siècle, mais elle a succédé à un édifice antérieur qui fut donné en 866 par Charles-le-Chauve à la célèbre abbaye bénédictine de Saint-Symphorien d’Autun, dont il ne reste plus rien. Comme l’église de Blancey n’est pas grande (elle ne mesure que 21 mètres de longueur), il y a des chances pour que l’on retrouve un jour des restes des fondations du sanctuaire carolingien. L’église actuelle a vraisemblablement été construite par les moines de Saint-Symphorien. Son mobilier comprend trois assez beaux retables, d’intéressantes statues, une « poutre de gloire » avec un grand crucifix, forme simplifiée des jubés contemporains que l’on voyait autrefois dans beaucoup d’églises de campagne. À l’extérieur, l’originalité de ce petit édifice est d’arborer, au-dessus de la travée précédant le sanctuaire, un clocher construit au xve siècle sur une souche plus ancienne. Il comporte une flèche imposante, construite tout entière en petit appareil. On a sollicité la Sauvegarde au début de 1981 pour la réparation de ce clocher qui était alors menacé d’effondrement. D’éloquentes photographies montraient l’étendue des dommages. La Sauvegarde a participé au financement de la restauration par deux subventions successives, de 30 000 F et 15 000 F.

J. H.

Le projet en images