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Bosc le Hard - Chapelle Saint-Eloi d'Angeville SAF

Devenue de nos jours une chapelle sur la commune de Bosc-le-Hard, l’ancienne église paroissiale d’Augeville – commune réunie à Bosc-le-Hard le 6 septembre 1813 – forme avec le calvaire et le puits adjacents un ensemble charmant  au cœur du Pays de Caux. L’église est placée sous le vocable de saint Éloi. De plan rectangulaire et à chevet plat, l’ édifice, sans travées délimitées, semble, par son volume, remonter pour la plus grande partie à la fin du XVIème s. ou au déb ut du XVIIème siècle. Seul subsiste comme élément antérieur la porte romane percée dans la façade ouest dont les claveaux sont ornés d’un motif de pointes de diamant surmonté d’une corde. L’édifice a été restauré à plusieurs reprises : des  baies avec encadrements de  briques ont été percées dans les murs nord et  sud ,  pour certaines  dès le   XVIIIème    s., comme   permettent   notamment de   le   constater les huisseries subsistantes ; une sacristie a été édifiée contre le chevet (XIXème s.); des contreforts en  brique ont  été montés contre le  mur nord  pour  éviter le dévers provoqué  par le  retrait  des entraits  du  chœur (fin  XIXème   – début XXème   s.).  Quant au clocher d’ardoises qui couronne de façon heureuse le mur pignon ouest, il serait postérieur aux pérégrinations archéologiques de l’abbé Cocher qui en note l’absence lors d’un de ses passages. Mais ses bonnes proportions et le mélange des matériaux utilisés – grès, tuf et silex – confèrent un charme certain à la façade. A l’intérieur, la voûte lambrissée très endommagée révèle un état d’abandon d’autant plus regrettable que l’église renferme un mobilier non dépourvu d’intérêt : maître-autel en bois doré du XVIIème s. avec retable et toile représentant la Crucifixion, clôture de chœur servant d’arc triomphal et prenant son appui sur deux autels ornés chacun d’un médaillon peint, boiseries… L’identification d’un fragment de litre funéraire a permis de retrouver les armes de la famille Brossard. L’ensemble exigeait une restauration complète qui a été définie en trois campagnes. La première, pour laquelle la Sauvegarde de l’Art Français est intervenue à hauteur de 25 000 F en 1995, concernait le drainage, la consolidation des murs et la réfection de la charpente et de la toiture. Les campagnes suivantes s’intéresseront notamment à la restauration des huisseries  et de la voûte lambrissée.

E. G.-C

Le projet en images

Bosc le Hard - Chapelle Saint-Eloi d'Angeville SAF

Bosc le Hard - Chapelle Saint-Eloi d'Angeville SAF

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