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Eglise Saint-Antoine. La petite commune de Braize, qui compte aujourd’hui 254 habitants, correspond à une paroisse de l’ancien diocèse de Bourges. Actuellement rattachée à la paroisse de Saint-Bonnet-Tronçais, elle conserve une église datant de la fin de  l’époque romane.  Avant la Révolution, Braize était le chef-lieu d’un prieuré-cure à la collation de l’abbesse de Charenton (aujourd’hui chef-lieu de canton dans le département du Cher). L’église est très agréablement située en bordure de la forêt de Tronçais, au cent re d’un bourg minuscule, ne comportant que quelques maisons, dont l’ancienne cure restaurée avec goût par des particuliers. L’édifice se compose d’une nef unique de trois travées, couverte d’un berceau brisé soutenu par des doubleaux, reçus par des colonnes sur dosserets. Les chapiteaux sont ornés de feuilles places. Le chœur, dont la première travée supporte la coupole sur trompes surmontée du clocher, se termine par une abside, semi-circulaire à l’ intérieur, à trois pans à l’extérieur. Chaque pan est percé d’une fenêtre en plein cintre. A l’extérieur, le portail occidental en plein cintre, sans tympan, s’ouvre dans un avant-corps couronné par un glacis, lui-même souligné par un rang de corbeaux. Ce portail est décoré d’une série de moulures retombant sans chapiteaux sur les piédroits eux­mêmes moulurés. Le clocher, sans douce autrefois surmonté d’une flèche, est actuellement couvert d’une simple toiture en bâtière. L’ensemble des maçonneries extérieures est appareillé en grès de la vallée du Cher, d’un assez bel effet. La toiture à deux versants de la nef est couverte en tuiles mécaniques (réfection des années soixante de notre siècle), alors que le clocher conserve de petites tuiles. A l’initiative de la commune et des paroissiens, une campagne de travaux a eu lieu en 1995 : elle a consisté dans la reprise des maçonneries et des contrefort s. La Sauvegarde de l’Arc Français a accordé une subvention de 30 000 F en 1995.

R.

 

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