• Supprimer
  • Supprimer
  • Supprimer

L’église Saint-Jean-Baptiste aurait été, à la fin du XIIème s., l’œuvre des Bénédictins d’Évergnicourt. Dotée de revenus considérables jusqu’à la Révolution, elle était encore bien entretenue à la fin du siècle dernier.

Elle est composée d’une nef de quatre travées accompagnée de bas-côtés, d’un transept débordant comprenant deux chapelles, d’un chœur à chevet plat, d’un clocher élevé sur plan carré à la croisée et couvert à quatre pentes. La nef s’ouvre à l’ouest et prend la lumière par des fenêtres hautes. Jusqu’en 1857, les trois vaisseaux étaient plafonnés dans l’esprit basilical. Le plafond de la nef existe encore. Il est constitué de caissons et « portai(en)t des écussons ». Il est occulté depuis par un récent voûtement pseudo-gothique en plâtre sur bois scié. La croisée, les transepts et le chœur sont voûtés sur croisée d’ogives. Une vis flanque l’angle nord-ouest du transept nord et donne accès aux combles.

Une remise et une sacristie modernes ont été rapportées au sud-est. Le cimetière, au nord, est enclos. L’église est élevée en petit appareil de craie de pays sur des soubassements de grès. Elle est couverte en ardoise violine caractéristique de la région.

On peut signaler dans le mobilier les fonts baptismaux du XIIe s. dont la cuve en pierre dite bleue est cantonnée de quatre têtes, et le retable du chœur à colonnes corinthiennes du XVIIème s. encadrant une toile du XVIIIème attribuée à N. Wilbaut, peintre de Château-Porcien, sur le thème du baptême du Christ. Dans la perspective d’une remise en état générale, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé une aide de 50 000 Fen 1997 pour la restauration du clocher.

Th. L.

Le projet en images