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L’église Saint-Germier est située en haut d’une colline au-dessus des rives de la Nère, dans un paysage caractéristique des premiers contreforts pyrénéens. L’édifice, entouré du cimetière, a été construit au XVIe siècle. Il se compose d’une longue nef unique, terminée à l’est par une abside à trois pans ; au nord de la nef s’ouvre une chapelle, au sud un porche en hors œuvre abrite le porche d’entrée. L’ensemble est construit en grès, de couleur ocre.

La façade occidentale est dominée par un beau clocher-pignon à trois gradins percé de cinq baies en plein cintre, deux au premier niveau, deux plus étroites au second et une baie au sommet. Trois d’entre elles abritent des cloches. Chaque gradin est cantonné de balustres classiques.

Sous le porche s’ouvre une porte en arc brisé cerné de trois voussures soulignées d’un boudin. La porte est cantonnée de chaque côté par deux colonnes s’appuyant sur des consoles qui délimitent en partie haute une sorte de tympan aveugle malencontreusement dissimulé par la toiture de l’auvent du porche. Une niche abritant une statue a été ouverte en son centre, à droite et à gauche ont été placées deux autres petites statues.

L’intérieur de l’édifice est voûté. L’abside pentagonale, d’une belle ampleur, a été peinte au XIXe siècle. La peinture du retable placé dans l’abside, date du XVIIIe siècle ; il représente sainte Marie-Madeleine au tombeau. Au sommet a été placée la statue de saint Germier, à laquelle est dédiée l’église.
Les fonts baptismaux octogonaux sur pied datent du XIVe siècle.

Les travaux ont porté sur la restauration du clocher qui avait été foudroyé: les pierres les plus altérées ont été remplacées, l’ensemble de la maçonnerie a été consolidé et jointoyé. La Sauvegarde de l’Art français a accordé 7 600 € pour ces travaux.

A. L.

Le projet en images