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Aux pieds  des  Alpilles, la  jolie  chapelle romane   Saine-Jean-du-Grès  est mentionnée en 1067 dans un échange entre les moines de Saint-Victor de Marseille et  ceux de Montmajour.  La plaque de consécration,  qui  se  lie  sur  le pilastre nord de la nef,  ne donne pas l’année,  mais  son épigraphie  mêlant onciales et capitales latines indique aussi une date haute, ce que confirme  l’architecture très simple de l’édifice et  le  petit appareil  en  moellons réguliers avec des joints épais des murs de la  nef.  Par contre, la  voûte en  berceau plein  cintre de cerce nef unique sans doubleaux  est  en moyen  appareil  très régulier et  l’abside semi-circulaire est couverte d’un cul-de-four en bel  appareil portant  des marques de tâcherons. Le long des murs court  un  banc de  pierre  de 0,55 m  de haut formant  à droite  et  à gauche un  siège  avec accoudoir.  Trois  étroites fenêtres  dans le  mur  sud  assurent  l’éclairage. Sur  la  façade occidentale  s’ouvre une porte en plein-cintre donc les longs claveaux sont soulignés d’un tore à l’intrados.  Quatre énormes  contreforts plus  récents  renforcent les  murs.  Saine­ Jean demeura l’église paroissiale de Fontvieille jusqu’en 1670. Les habitants continuèrent à s’y rendre en  pèlerinage tous  les ans  et  la  tradition a été  reprise en 1996 pour fêter la première étape de la restauration entreprise par l’Association Saint-Jean. L’état de  la  chapelle nécessitait  ces  dernières années des travaux urgents, consolidation des murs et réfection de la toiture. Pour ces travaux, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé  une subvention  de  80 000  F en 1995.

 E. C.

Le projet en images