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L’église, entourée d’un cimetière qui a conservé son calvaire du xviie s., partage son vocable de saint Côme et saint Damien avec ses deux voisines, Angoville-au-Plain et Saint-Côme-du-Mont, peut-être en raison du passage dans la région vers 425 de saint Germain d’Auxerre.

Le plan, très simple, consiste en un long rectangle de 30 m de long (le chœur ayant 9,60 m) sur 8 m de large. La nef, précédée d’un joli clocher en bâtière, a été reconstruite au xixe s. mais on a conservé les portails anciens de l’ouest et du sud. Le chœur est voûté sur croisées d’ogives retombant sur des chapiteaux à crochets qui surmontent les colonnes engagées. Celles-ci reçoivent aussi les arcs doubleaux qui séparent les deux travées du chœur. Tous ces caractères indiquent une construction au xiiie s., époque où la cure de Hiesville fut donnée à l’abbaye de Cerisy (1209).

L’église possède une série d’objets inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Les plus intéressants sont : un Christ en croix, bois peint du xvie s., les fonts baptismaux du xviie s., la pierre tombale en calcaire noir de Bernard Davy d’Amfreville (1650), la Croix d’autel du tabernacle de la fin du xviie ou du début du xviiie s. et dans la sacristie un vitrail armorié du xvie s.

En 1984, l’affaissement des voûtes du chœur, consécutif à l’écartement des murs, oblige la commune à prendre un arrêté de mise en péril. Grâce à différentes subventions, dont celle de 50 000 F de la Sauvegarde de l’Art français, les travaux de restauration ont pu être menés à bien sous la direction de M. Christian Gouyon, architecte des Bâtiments de France, et l’église est mise de nouveau à la disposition des habitants qui en avaient exprimé le profond désir.

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