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Imbleville (76) Chapelle du Manoir de Bimorel - Sauvegarde de l'Art Français

histoire

Ancien manoir fortifié, surnommé « La Perle de la Saâne », le château de Bimorel, auparavant appelé château de la Couture puis château du Vivier, fut édifié en 1491 par Janon de Dampierre, Seigneur de Biville-la-Baignarde, Imbleville, Thiédeville et Eurville.

Situé au bord de la Sââne, petit fleuve côtier qui se jette dans la mer à Quiberville, le château de Bimorel, entouré de bois touffus et de collines élevées, est assurément l’une des habitations les plus gaies et les plus complètes du pays de Caux.

Il appartient à cette génération de vastes constructions, mi-résidentielles, mi-forteresses, élevées en Normandie pendant la période pré-Renaissance. Il s’agissait alors d’un petit château fort, garni, de tous les côtés, de tourelles. A l’entrée de la cour, à laquelle on ne pouvait accéder que du côté nord, se trouvait un corps carré (sorte de poterne), flanqué de quatre tourelles, que l’on traversait, après avoir passé le pont-levis jeté sur les fossés.

Située à l’angle Est, la chapelle Notre-Dame, certainement édifiée au XVIIe siècle, était autrefois reliée au château par une galerie, faisant alors office de nef, depuis laquelle les fidèles pouvaient suivre la messe. En dessous, se trouvaient des arcades et sous la chapelle, une grande cave voûtée. En face du château, un vaste colombier.

Depuis lors, diverses modifications ont été apportées à l’aménagement de cette propriété seigneuriale.
L’une des premières fut le détournement de la rivière de Saâne qui, par des crues fréquentes et considérables, en hiver, causait des inondations, dont on avait peine à se défendre. L’étang ne fut plus alors alimenté que par des sources prenant naissance sur la propriété.
Les tourelles de la façade ouest du château, ainsi que les bâtiments de service du coté du nord disparurent successivement, sans qu’il soit possible de préciser la date exacte de ces travaux.
Vers le commencement du XIXe siècle, le pont-levis et ses quatre tourelles furent démolis et les fossés du sud furent comblés et transformés en jardins.

Ainsi, en 1842, le château de Bimorel avait perdu, peu à peu, son cachet Moyen Âge.

Imbleville fut un temps aux Saint-Rémy, d’Elbeuf, avant de devenir la propriété du comte et de la comtesse de Boigne qui, par d’intelligents travaux de restauration, ont permis au château de redevenir un des joyaux de la campagne cauchoise.

Le projet en images

Imbleville (76) Chapelle Notre-Dame du Manoir de Bimorel

Imbleville (76) Chapelle du Château du Vivier

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle du Château du Vivier

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle du Château du Vivier

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle du Château du Vivier

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle Notre-Dame du Manoir de Bimorel

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle Notre-Dame du Manoir de Bimorel

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle du Château du Vivier

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie

Imbleville (76) Chapelle du Manoir de Bimorel - Sauvegarde de l'Art Français

Crédits photos : Ateliers Christophe Bénard

Imbleville (76) Chapelle du Château du Vivier

Crédits : Bertrand Camillerapp architecte – Atelier de la Corderie