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L’église de Marcé, dédiée à saint Martin, est vraisemblablement  une œuvre de la fin du Moyen Age, remaniée à la fin de l’époque classique et au XIXe siècle.

La nef, courte, un simple vaisseau sans col­ latéral, se termine par un chevet plat ; le chœur, de deux travées, est flanqué au sud­ est par l’imposant massif du clocher, de plan longitudinal, épaulé sur chacun de ses angles de puissants contreforts dont les glacis viennent mourir à peu de distance du sommet de la maçonnerie ; une chapelle s’élève sur le flanc nord de la nef; au sud, un porche couvert d’ardoises sert d’entrée à l’édifice ; d’après le tracé de l’arcade d’accès, au profil assez surbaissé, et celui des deux ouvertures de côté, actuellement bouchées et soulignées d’une simple clef, il semblerait que cet ouvrage date du XVIIIe siècle. La porte et la fenêtre percées dans le mur pignon occidental témoignent d’une campagne du XIXe siècle. On remarquera cependant à l’angle sud-ouest de la façade un curieux contrefort arrondi, vestige éventuel d’un ouvrage d’angle.

A l’intérieur, les voûtes sur croisées d’ogives du chœur datent du XIVe s. ; les voûtes de la nef sur briques ont remplacé en 1876 un lambris ancien dont  parle Célestin Port. La base du clocher ouvre largement sur la nef par deux grandes arcades. La chapelle latérale nord, qui fait en partie face à la base du clocher, amé­ nagée en chapelle de deux travées, s’ouvre de l’autre côté de la nef. L’abside est occupée par un retable daté du XVIIe siècle.

La Sauvegarde de l’Art Français a accordé une subvention de 30 000 F en 1996 pour la réfection de la couverture du versant sud de la nef.

E. G.-C.

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