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Chapelle Sainte-Marguerite de Caubert. Chapelle fondée par les seigneurs de Mareuil qui en conservèrent le patronage. Elle fut rattachée en 1696 à l’hôtel-Dieu de Rue. Elle était complètement abandonnée et elle menaçait ruines quand elle fut prise en charge par l’association de la chapelle Sainte-Marguerite de Caubert qui a très justement obtenu un concours de 3 000 F en 1978 de la Sauvegarde de l’Art français pour la restauration de la voûte de l’abside. Celle-ci, comme tout le gros œuvre de l’édifice, remonte au premier quart du xiie s. Elle constitue un très précieux témoignage archéologique car ses nervures ont le profil rude et archaïque de celles des églises voisines de Lucheux et d’Airaines qui sont les plus anciennes croisées d’ogives actuellement connues. La chapelle est de dimensions modestes puisqu’elle mesure 11 mètres de longueur et 5 mètres 36 de largeur, mais ses proportions sont excellentes et les remaniements du xvie s. – notamment pour l’agrandissement des fenêtres – sont peu importants. Ajoutons que ce modeste sanctuaire a conservé une très jolie statue de bois, polychrome, du xvie s., qui représente sainte Marguerite les mains étendues pour dompter le démon représenté, à ses pieds, sous la forme d’un affreux dragon. Cette sculpture mériterait le classement parmi les monuments historiques.

 

Bibliographie. – Philippe des Forts et Roger Rodière, La Picardie historique et monumentale. Le pays du Vimeu. Amiens, 1940, p. 245.

 

  1. H.

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