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Sur le site, une villa Puliarius est mentionnée en 960, mais l’église et le prieuré Saint-Étienne doivent être de peu posté­ rieurs à la donation faire en 1036 par Étienne, évêque de Béziers, au chapitre de Saint-Nazaire de Béziers, des rentes qu’il a à Pailhès. L’autel-cippe, découvert en 1963 dans l’autel du XIXe s., a dû appartenir à cette église plutôt  qu’à  un  édifice  wisigothique. En 1203, le vicomte de Béziers, Raymond-Roger, autorise le chapitre de Saint-Nazaire à fortifier l’église de Pailhès, autorisation renouvelée en 1326 et 1338. Malgré la proximité du château, propriété des vicomtes de Béziers, puis au XVIIe s. de la famille de Maurélian, l’église a toujours été celle d’un prieuré du chapitre de Saint- Nazaire de Béziers. Les troubles du XVIe s. ont gravement endommagé l’église; en 1594, le consul est condamné à réparer ladite église.  En 1783,  il  est  fait  mention  de  la  nécessité  d’une  réparation du toit de l’église. Les travaux du  XIXe s. concernent  le clocher qui a été exhaussé en 1843 et les réfections au presbytère  en 1813 et en 1870. Ces reprises ont été insuffisantes puisque ce bâtiment menaçant ruine a été démoli en 1992,  dégageant  le  chevet  de l’église. Celui-ci a révélé trois types de maçonneries: dans la partie inférieure, de gros blocs non raillés, du type utilisé pour les fondations, apparaissent aujourd’hui en élévation sur deux mètres. Sur ce niveau de plan circulaire s’élève le chevet polygonal dont la maçonnerie en pierre de taille est soignée. Dans l’axe,. une baie romane de dimensions modestes mais soigneusement appareillée avait été obstruée. La partie supérieure, dont la maçonnerie est de moindre qualité, semble résulter d’un surhaussement postérieur. Pour la confortation des maçonneries et la réfection du clocher, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé une subvention de 70 000 F en 1994.

E. C.

 

 

 

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