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A l’emplacement actuel de l’église existait probablement un sanctuaire mérovingien attesté par un don fait par Jonas, évêque d’Autun en 858. Une chapelle, dédiée à saint Germain d’Auxerre, pourrait être à l’origine du chœur actuel. Celui-ci fut remanié au XIIème s. : il fut alors voûté en berceau et fermé par un chevet plat à trois baies. Les travaux se poursuivirent au XIIIème s. avec la construction d’une nef plus vaste, à laquelle on adjoignit par la suite un transept puis un porche à la fin du XVème siècle. La nef unique est  couverte  d’une voûte en berceau, éclairée par des baies en  plein-cintre.  Les chapelles latérales formant un transept sont couvertes de voûtes à liernes et tiercerons, celle du nord avec un tracé plus géométrique que celle du sud aux courbes plus accusées. Les arcades qui donnent  sur la  nef sont à moulures prismatiques  dans la tradition du gothique flamboyant pour l’une et à moulures déjà classiques pour l’autre. Cette différence de style se retrouve dans le décor des piscines liturgiques qui flanquent chaque autel, ainsi que dans les remplages des baies. Un hagioscope est pratiqué dans le mur séparant la croisée de transept et la première travée de chœur ; cette travée, couverte d’un berceau plein-cintre supporte la tour de clocher. Le beffroi, de plan carré, est ouvert sur chaque face par des baies géminées retombant sur une colonnette à chapiteau feuillagé. La sacristie, qui flanque  le clocher au sud, est décorée  de  peintures murales  du  XVIIème  s.,  à  décor de feuillages. La Sauvegarde de l’Art Français a octroyé en 1995, pour la restauration du clocher, des couvertures et des maçonneries extérieures des chapelles formant transept, avant-chœur et chœur, une subvention de 50 000 F.

 B. S.

Le projet en images

Photo D. Jouffroy architecte du patrimoine