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La paroisse de Saint-Martin est citée en 1226 dans une charte de l’abbaye de Bonrepos, mais son qualificatif « des prés » ne lui fut ajouté qu’à la fin du XVIIe s. Le petit édifice placé sous le vocable de saint Roch est construit au XVIe s. ; il se compose d’une nef unique et d ‘un chœur à chevet plat séparé de la nef par une balustrade. L’ensemble du bâtiment, élevé sur  un seul étage, est couvert d ‘un lambris en châtaignier avec entraits apparents et blochets. On pénètre dans l’édifice par deux portes en plein cintre percées l’une dans la façade principale dont le pignon est surmonté d’une  niche  et d’une croix, l’autre dans le mur goutterot nord. Les fenêtres qui laissent largement pénétrer la lumière sont peu nombreuses et sans grand intérêt. Celle du chevet présente cependant un remplage flamboyant. En raison de ses petites dimensions, et peut-être grâce à la structure des pierres du  pays qui  la composent,  il  ne semble pas avoir été nécessaire de contrebuter les murs par des contreforts. A l’intérieur, un autel s’élève le long du mur du chevet. Peint et doré, il est encadré de colonnes torses et surmonté d’un fronton arrondi en segment de cercle d’où s’échappe un second autel rappelant en réduction l’architecture du précédent. Cet ensemble a été récemment inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques ainsi qu’une des statues décorant l’église, peut-être celle de saint Roch. Pour une première campagne concernant couverture et charpente, la Sauvegarde de l’Art Français a versé 25 000 F en 1992, et pour réparer les maçonneries 10 000 F en 1994.

D.B.

Le projet en images