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Gondrecourt-le château - Eglise de la Nativité de la Vierge (55)-La Sauvegarde de l'art français

Périodes du Haut Moyen-Age. La ville fut fondée à la fin du VIème siècle ou au début du VIIème siècle . Une 1ère famille seigneuriale fut attestée vers le milieu du XIème siècle. Au cours du XVème siècle, la cité subit les vicissitudes des guerres de Religions. En 1467, le village fut incendié ce qui mènera à une reconstruction des bâtis et à l’agrandissement des fortifications. Finalement, sur l’ordre de Louis XIII et de Louis XIV, ces dernières furent démantelées.

La fondation de l’église paroissiale est intimement liée à l’histoire du prieuré des Bénédictins qui dépendait de l’abbaye Saint-Evre de Toul. Du XIe siècle subsiste l’organisation originelle de l’église, avec sa nef et le transept. Toutefois, il est très probable que la fondation de la commune soit suffisamment ancienne pour qu’on puisse admettre l’existence passée d’une première construction cultuelle. 

L’activité de nombreux corps de métier regroupés en confréries contribua dès la fin du Moyen-Age à la fondation et à la construction de nombreuses chapelles. Celle dédiée à saint Nicolas est effectivement mentionnée dès 1411. Ces fondations ne correspondent cependant pas toutes à de nouvelles constructions puisque certaines d’entre elles vont utiliser des espaces existants, en particulier les bras du transept. Toutefois, trois chapelles indépendantes seront successivement édifiées, du xve siècle au milieu du XVW siècle. La première, ancienne chapelle Saint-Roch, dédiée aujourd’hui à saint Blaise, date de 1450. Les deux plus récentes, chapelle Saint-Crépin, patron des cordonniers, et chapelle des fonts, du Saint-Sépulcre, puis à Saint-Joseph, datent respectivement de 1525 et 1667, dont les millésimes sont gravés sur les clefs de voûte. 

En 1726, on notera la réalisation d’importants travaux à la chapelle Saint-Nicolas, située au Nord du chœur (probablement déjà pourvue d’une coupole à cette date). En 1727, on débuta la restauration de la charpente du clocher, puis, en 1742, la réfection partielle de la chapelle de la Vierge ou du Rosaire, située au Sud. En 1763, furent lancés d’importants travaux de restauration à la voûte du chœur. 

La Révolution aggrave l’état de délabrement de l’édifice et des réparations importantes, notamment dans la toiture, s’avèrent nécessaires pour sa réouverture au culte en 1801. Les travaux de restauration ne seront cependant pas encore achevés en 1804. 

De 1826 à 1828, furent réalisés de nombreux travaux de maçonnerie et des remaniements de la couverture. L’année de la réception des travaux, le conseil municipal songe à la destruction de la tour-clocher qui menace ruine, et à son remplacement par un cloche­porche à l’Ouest de la nef. Ces travaux s’inscrivirent dans un programme général de reconstruction totale. Furent ainsi proposés trois projets successifs entre 1829 et 1830, dont le premier, le seul étant accompagné de plans, expose la construction d’un édifice de type paléo-chrétien composé d’un vaisseau central et de bas-côtés voûtés en plein cintre, absides et absidioles couvertes en cul-de-four et ornées de caissons. L’architecte, Théodore Oudet entre en conflit avec la municipalité qui jugea alors le projet alors trop dispendieux. Un changement de municipalité, consécutif à la révolution de 1830, entraîna finalement l’abandon définitif de la reconstruction de 1831. Ce projet se réduisit à des modifications sommaires, se limitant uniquement à un renouvellement du décor avec la reprise de la presque totalité des remplages des baies, de la décoration peinte du chœur et de ses chapelles. 

Plus tard, en 1841, furent ensuite exécutée des travaux de couverture, puis, en 1885 la restauration de la chapelle du Sépulcre, et, en 1924, la remise en état des voûtes.

Le projet en images

Eglise de la Nativité de la Vierge (55)

Eglise de la Nativité de la Vierge (55)