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Chapelle Saint-Gobrien. Sur le site de l’ancien oratoire de Saint­Gobrien, une chapelle fut construite vers le XIe s. et agrandie au XVIe comme en témoigne une inscription gravée sur une pierre à l’extérieur du croisillon sud. La chapelle dédiée à ce saint est orientée et en forme de croix latine. La nef unique est prolongée par un transept à larges bras et un chœur à chevet plat. Un bâtiment dit « hôpital » est accolé au mur nord et servait autrefois aux pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. De la construction d’origine, seule subsiste la nef divisée au XVIe s. en deux parties égales par une grande arcade en tiers-point à gros appareillage de claveaux, retombant sur des piliers à chapiteaux simples. Le transept et le chœur, totalement repris au XVIe s., présentent le même système d’arcades. L’ensemble de l’édifice est couvert d’une charpente lambrissée, sauf le croisillon  nord qui supporte un clocher et qui est voûté sur croisée d’oie. La nef qui et surmontée d’une chambre haute, jadis destinée aux malades qui venaient prier le saint, est éclairée par d’étroites fenêtre en plein cintre et fortement ébrasées percées sur le  mur  au  nord.  Les  ouvertures  du  chœur  et  du  transept  possèdent des remplages flamboyants. Celle du croisillon sud conserve son vitrail  du XVIe représentant  saint  Gobrien.  Le  remplage  du  chevet  est formé de quadrilobe. On pénètre dans l’église par une porte ouverte  dans le mur  sud  surmontée  d’une  archivolte  composée  de  plusieurs voussures en arc brisé séparées par des tores reposant sur des colonnette à chapiteaux garnis de feuillage. Un portail latéral existe  à l’extrémité  du  transept  sud. Sa  forme  en  anse  de  panier  et ses décors de pilastres ornés de volutes sont caractéristiques de la Renaissance. Un troisième portail se situe à l’ouest ; il est en arc  brisé er formé d’une seule voussure. Le clocher de plan carré est  trapu  et percé de meurtrières aménagés pour tirer à l’arc qui attestent son ancien rôle de forteresse. La nef est étayée de contrefort peu saillants, alors que les croisillons ont confortés par des butées sans retraites surmontées d édicules architecturés. Le mobilier de l’église comprend des baldaquins en bois, un bas-relief en pierre datant du  XVIe s.  et une statue  de  saint Gobrien  en  bois  polychrome  du  XVe s. La chapelle et le cimetière qui l’entoure ont été inscrit à l’Inventaire supplémentaire de Monuments historiques. La Sauvegarde de l’Art Français a  versé 100  000  F  en  1992  pour  permettre  la  restauration de maçonnerie, extérieures  et  de  couverture.

Le projet en images