• Supprimer
  • Supprimer
  • Supprimer

La commune se situe à l’est du département, du côté languedocien et non gascon, dans un paysage de collines, à proximité de la route de Toulouse à Lombez. L’église est fort modeste et peu documentée, au contraire du château voisin dont elle dut être la chapelle. Le château, en effet, appartint à la famille de Lambes, Jean de Lambes étant au XVIe s. un compagnon de Montluc ; en 1593, la seigneurie passa à Jean-Louis de Pardaillan-Gondrin, puis de la famille de Crusse! à un trésorier de France à Toulouse, Jean Vassal, avant d’être acquis par la famille d’Omezon. Le château qui date de la deuxième moitié du XVIe s. est en outre connu pour le « baldaquin » de 1880, qui abrite la principale entrée, construit sur le modèle de celui de l’hôtel toulousain d’Ulmo, sans doute l’œuvre de l’architecte Rocher. L’église Saint-Félix a été construite à la fin du XVIIe s. ou au début du XVIIIe s., le porche datant du XIXe s. (1895). Son plan se compose d’une simple nef et d’une abside à trois pans. Sa silhouette est principalement caractérisée par son clocher à arcades, qui s’élève sur trois étages décroissants, chaque niveau étant orné à chaque extrémité d’un court pyramidion. Sous l’auvent s’ouvre un grand portail à trois voussures, de style gothique. L’édifice est construit en briques et pierre enduites, le mauvais état de l’enduit permettait de constater avant sa réfection, sur le mur sud notamment, le mode de construction classique mis en œuvre, lits de briques alternant avec moellons. Les joints contenaient partiellement de la terre, ce qui explique sans doute les tassements subis par l’édifice. A l’intérieur, la nef et le chœur sont couverts par un plafond à caissons peints; la nef communique avec la chapelle de la Vierge au nord par une grande arcade. Les fonts baptismaux sont placés sous une arcade à gauche en entrant. De nombreux éléments mobiliers anciens demeurent dans cette église : chaire à prêcher, bancs d’œuvre du XVIIIe s. et surtout une peinture du XVIIe s. représentant Le Christ au Jardin des Oliviers, ainsi qu’une Crucifixion de la fin du XVIIIe siècle. Les fonts baptismaux à décor de godrons datent du XVIIIe siècle. La Sauvegarde de l’Art français a accordé, en 1998, une subvention de 120 000 F pour la consolidation des maçonneries du clocher et de celles du chœur.

Fr. B.  

 

 

Le projet en images