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Dédiée à saint Quirin, l’église de Vaudéville remplace une ancienne chapelle, aujourd’hui disparue, où les pèlerins venaient demander la guérison du « mal de Saint-Quirin », probablement un abcès. Vaudéville n’était alors qu’une desserte de la cure, proche, de Longchamp, relevant du diocèse de Toul. C’est entre 1723 et 1727 que Charles-Alexandre de Crèvecœur-Leisquevin, seigneur de Vaudéville, domicilié dans le château voisin, entreprit d’élever l’église actuelle. Son plan est en croix latine : une simple nef à transept saillant, puis un chœur à trois pans prolongé par une sacristie axiale de forme hexagonale. Une tour-clocher a été bâtie hors-œuvre à l’ouest, en appareil de grès très soigné qui porte la marque de tâcherons locaux. A l’ouest s’ouvre un portail de style classique, datant probablement du XVIIème s. : il est encadré de pilastres et surmonté d’un fronton brisé orné d’une niche à décor de coquille. La couverture de la flèche à huit pans du clocher est en ardoise ; celle du reste de l’édifice est en tuile. Le chœur est voûté sur croisées d’ogives retombant sur des pilastres tandis que la nef est couverte d’un plafond plâtré. Au cours des XIXème et XXème s., les parois intérieures de l’édifice ont reçu un décor peint. Cette église abrite un bénitier et des fonts baptismaux en grès datés de 1631 et provenant de l’ancienne chapelle, ainsi que les retables en bois polychrome des deux chapelles des bras du transept, consacrées à la Vierge (au sud) et à saint Quirin (au nord). Une statuette de confrérie, en bois doré du XVIIIème s., évoque la figure du saint patron du lieu. Une subvention de 80 000 F a été accordée en 1995 par la Sauvegarde de l’Art Français pour des travaux de réfection de maçonneries intérieures et de drainage périphérique.

J.-F. D.

Le projet en images