• Supprimer
  • Supprimer
  • Supprimer

Selon les auteurs anciens, l’église actuelle daterait du xiie s. avec des remaniements au xve s. En fait, il est bien difficile aujourd’hui de reconnaître les parties romanes du monument, tandis que la sculpture des chapiteaux indique, pour la partie flamboyante, une datation de la fin du xve s. ou du siècle suivant. Quoi qu’il en soit, l’église se présente comme un monument complexe malgré sa taille modeste. On peut discerner tout d’abord trois travées voûtées en L, probablement contemporaines, et une quatrième travée constituée par une adjonction moderne en appentis qui forme avec les premières un plan carré. D’autre part, cette travée semble avoir existé dans le plan primitif, et il est vraisemblable que le bâtiment était autrement orienté à l’origine. Au centre de l’édifice, un pilier complexe reçoit la retombée des croisées d’ogives par l’intermédiaire de très beaux chapiteaux ornés de feuillages, d’animaux fantastiques ou de têtes humaines, décor que l’on retrouve sur les chapiteaux des colonnes engagées qui subsistent le long des murs.

Dédiée à l’Assomption de la Vierge, l’église contient notamment une statue de pierre de la Vierge à l’Enfant du XVIe s. et des pièces de bois sculpté du XVIIIe s. (tabernacle et retable du maître-autel). La couverture de l’édifice, très usagée, nécessitait des travaux urgents pour lesquels la Sauvegarde de l’Art français a versé 20 000 F en 1986.

Le projet en images