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La construction de cet édifice s’est étendue sur plusieurs siècles. La nef de quatre travées, non voûtée, communique avec les bas-côtés par de grandes arcades brisées dont la retombée s’effectue sur des impostes sans décor. Ces dernières ne se prolongent pas sur la face des piliers carrés tournée vers la nef. Cette partie de l’église peut être attribuée à la fin du xiie s. ou au début du xiiie. Le collatéral sud, construit dans le même grès que la nef, présente un décrochement sur la façade occidentale qui suggère une construction ou une reconstruction quelque peu postérieure. Le bas-côté nord, par sa maçonnerie de pierres blanches, se distingue franchement et ne peut être antérieur au xviie s.

À la suite du bas-côté sud, la souche du clocher possède une voûte sur croisée d’ogives de la seconde moitié du xiie s. La tour elle-même a subi des modifications notamment dans sa partie haute, qui ne permettent pas de datation précise. Le bras nord du transept frappe par sa hauteur. Il est également voûté sur croisées d’ogives, mais leur profil plus fin et mouluré en amandes marque plutôt le xiiie s. Les retombées s’effectuent sur des culs-de-lampe garnis de crochets ou de têtes. Sur la face orientale, des arcades occultées sont énigmatiques. Le chœur en brique date du xixe s.L’église possède des fonts baptismaux du xiie s. L’ensemble des couvertures de l’édifice est à restaurer à moyen terme. La première tranche des travaux, prévue pour 1988, concernait la toiture du clocher.

Une aide de la Sauvegarde de l’Art français s’est montée à 30 000 F (comité d’action du 28 avril 1988).

Le projet en images