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La construction de l’église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine a commencé au XIIIème siècle, mis avec une reprise importante au XVIème s. Le bas-côté sud paraît être la partie la  plus ancienne  actuellement conservée. Le plan comporte trois nefs sans transept et  une  abside à cinq pans. L’ensemble est voûté sur croisées d’ogives dont les retombées s’effectuent sur des culots dans le chœur et sur clés piles cylindriques surmontées d’intéressants  chapiteaux  dans les  deux  travées suivantes de  la  nef. Le  clocher,  au sud  de  la façade  occidentale,  a été  refait au XIXe s.

Malheureusement l’édifice est en péril. Les fondations, peu ancrées, reposent sur  des limons  argileux,  non protégés  contre  le  gel et sensibles aux variations de teneur en eaux.  L’édifice  est mal contrebuté (les contreforts  en  place ont  été  construits après  apparition des  déformations des  structures).  Seuls les  contreforts  de l’abside  sont  d’origine. Des  appuis  de charges  sur  les voûtes  entraînent  des déformations des éléments  porteurs. 

Pour  l’étaiement  d’une voûte du bas-côté sud, l’installation de tirants métalliques et la reprise en sous-œuvre de l’abside et de la quatrième travée de la nef,  la Sauvegarde de l’Art Français a accordé une subvention de  80 000  F  en 1990.

E. C.

Le projet en images