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Somme collectée
43 591 €

Statut
Souscription terminée

Le début du XIXe siècle est caractérisé par un néoclassicisme qui transparaît dans l’église Notre-Dame-de-Lorette. Les décorations murales sont peintes directement sur les murs. Le plan est un plan basilical classique sans transept visible de l’extérieur comme à Sainte-Marie-Majeure de Rome. La façade comporte un fronton représentant l’hommage de quatre anges à la Vierge et l’Enfant réalisé par Charles-François Nanteuil. Au-dessus du fronton, des statues rappelant les acrotères antiques représentent les trois vertus théologales: la Charité au centre secourant deux enfants par Charles-René Laitié, l’Espérance avec l’ancre de Philippe Joseph Henri Lemaire, et la Foi avec le calice et l’hostie par Denis Foyatier. La devise Liberté, Égalité, Fraternité au-dessus de l’entrée principale a été rajoutée en 1902.

Classée monument historique en 1984, l’église Notre-Dame-de-Lorette est l’église la plus colorée de Paris. Jugée, à l’époque, trop moderne, trop rutilante avec l’éclairage au gaz, ses murs sont entièrement recouverts de décors. Quatre chapelles correspondant aux quatre sacrements importants de la vie du chrétien encadrent la nef. La chapelle du baptême à droite en entrant, la chapelle de l’eucharistie au Nord-Est, la chapelle du mariage par Victor Orsel au Nord-Ouest et enfin, au Sud-Ouest, la chapelle du sacrement des malades par Blondel. Un cycle pictural sur la vie de la Vierge est visible en partie haute dans la nef. La majorité des iconographies sont tirées des écrits apocryphes. Le seul vitrail visible dans cette église est celui de l’oratoire au Nord-Ouest. Il s’agit de la représentation d’une Assomption sortie des ateliers de la manufacture de Sèvres. Un pendant, commandé, sans jamais être réalisé, devait représenter Moïse et les Tables de la Loi.

Les travaux

« Les fresques s’écaillent à cause des infiltrations, et elles pourraient disparaître d’ici à quatre ans », témoigne le père Thibault Verny, curé de Notre-Dame-de-Lorette, qui estime qu’il faudrait 800 000 euros pour restaurer la coupole et deux des chapelles².

Dans cette église déclarée « en péril » en 2014 par le World Monument Fund, des études de stabilité menées en 2013 et 2014 vont permettre d’engager des travaux de maçonnerie à partir de 2016. La restauration des chapelles devrait aussi se poursuivre, grâce au mécénat.

² www.lefigaro.fr/culture/2014/02/03/03004-20140203ARTFIG00002-les-eglises-parisiennes-tirent-le-diable-par-la-queue.php#

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