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Eglise Saint-Jean-Baptiste de La Vacherie. Cette ancienne église paroissiale  du  village  de  La  Vacherie  avait  été cédée  en  1221 par Raoul de Cierrey, évêque d’Évreux au chapitre de la cathédrale. Louée, puis  vendue  en  1811  au  propriétaire  du  château  voisin,  elle  a conservé sa fonction religieuse et n’a pas subi les bouleversements consécutifs à une désaffectation ou aux modernisations du  culte.  Le plan de l’édifice est très simple : une nef unique  prolongée  par  un chœur de même largeur à chevet plat, le tout couvert d’une voûte lambrissée en plein cintre sur la  nef, en  arc  brisé  sur  le chœur.  Elle  est précédée  d’ un  porche  en  charpente,  appuyé  en  appentis  sur  le pignon ouest, et prolongée par une sacristie. Du Moyen-Âge, peut­être  du   XIIIème s.,   subsistent   les  murs  de   la   nef  en   blocages  de  silex visibles sur le mur nord ou à l’intérieur au  sud  dans  les  lacunes  de l’enduit . Une reconstruction presque totale  après  la  guerre  de  Cent ans au début du XVIème s. a donné à l’ensemble son homogénéité actuelle :  un  grand  pignon  ouest  à  rampants  moulurés  est   percé d’un portail en anse de panier dont la courbe et la modénature se retrouvent dans les ouvertures de la nef  repercées  du  côté  nord, ouvertes dans  le  mur  sud  entièrement  réappareillé  à  cette  époque. Les murs du chœur et son chevet plat à fenestrage  sont  contemporains,  mais  le  fenestrage  a  été   muré  et  les  quatre  ouvertures latérales agrandies pour l’aménagement du chœur et l’installation du grand  retable  du  XVIIIème s.  encadrant  une  toile  du  baptême  du  Christ. La  sacristie  bâtie  à  l’occasion  de  ces  modifications  est  en  pierres de taille, parfaitement appareillées, alors que les  murs  gouttereaux  du XVIème s. présentent un appareil également très soigné mais composite présentant des tableaux de silex dans des encadrements de  pierre de taille entre un larmier et une corniche en quart de rond. Pour la réfection de la couverture, la Sauvegarde de l’Art Français a accordé une aide de 80 000 F en 1993.

Ph. Ch.

Le projet en images