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Somme affectée
7 500 €

Jean-Honoré Nicolas de Fragonard, un artiste natif de Grasse

Jean-Honoré Nicolas Fragonard, né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris, est un des principaux peintres rococos français. Peintre d’histoire, de genre et de paysages, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin et les scènes galantes, comme le montre son célèbre tableau Le Verrou.

Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et c’est le notaire chez qui il devient clerc à treize ans qui remarque ses dons artistiques.  Il entre comme apprenti, à l’âge de quatorze ans, dans l’atelier de François Boucher. C’est grâce à lui que le jeune Fragonard affirme ses dons et apprend à copier les maîtres. Boucher le présente bientôt au prestigieux grand prix de peinture de l’Académie royale qu’il remporta en 1752 grâce à son tableau Jéroboam sacrifiant aux idoles. Une carrière dans la peinture d’histoire lui semble alors toute tracée.

En 1769, il se marie avec Marie-Anne Gérard (1745-1823), une peintre en miniature aussi originaire de Grasse.
Durant la Révolution, il séjourne à Grasse (1790-1791) chez son cousin Alexandre Maubert. Fragonard devient membre de la Commune des Arts en 1793. Par la suite, il est nommé l’un des conservateurs du musée du Louvre par l’Assemblée nationale à la suite de l’intervention de Jacques-Louis David.

En 1805, tous les artistes résidents, dont Fragonard, sont expulsés du Louvre par décret impérial, consécutif à la réorganisation de l’édifice en musée Napoléon. L’année suivante, il meurt, apparemment terrassé par une congestion cérébrale dans son nouveau logement situé aux galeries du Palais-Royal, dans l’indifférence quasi-totale de ses contemporains. Il est inhumé à Paris dans l’ancien cimetière de Montmartre, où sa tombe remplacée a disparu vers le milieu du XIXe siècle, une plaque cénotaphe en marbre étant apposée sur le mur de l’emplacement où se trouvait sa sépulture.

Fragonard est l’auteur de plus d’une soixantaine d’œuvres dont : Le Verrou, Les Hasards heureux de l’escarpolette, Le Baiser à la dérobée, La Chemise enlevée, La Liseuse ou encore La Leçon de musique.

 

Le monument Fragonard, œuvre d’Auguste Maillard

Auguste Maillard (1864 – 1944) a suivi une formation de sculpture à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier d’Alexandre Falguière. Par la suite, il devient à son tour professeur à l’École des beaux-arts. Il réalise de nombreux monuments commémoratifs pour des villes françaises, des monuments aux morts et des bustes de personnalités.

Il expose au Salon de la Société des artistes français à partir de 1885. Il obtient une médaille à l’Exposition universelle de 1900 à Paris où il présente le marbre de La Chute d’Icare. Il participe à l’Exposition universelle de 1904 à Saint-Louis, à l’Exposition universelle de Liège de 1905 et expose au Salon d’hiver en 1942, 1943 et 1944.

Son élégant buste de La République, commandé par le conseil général de la Seine en 1902, est devenu l’une des effigies officielle de Marianne.
Il réalise le monument Fragonard en 1907.

Il meurt durant les combats de la Libération en 1944, atteint par une balle perdue alors qu’il était sur le seuil de sa maison de Neuilly-sur-Seine. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise.

 

Sources : Association Mission Patrimoine, Wikipedia

Le projet en images

Le monument Fragonard

Remise du prix de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur

Le monument Fragonard en restauration

Le monument Fragonard en restauration

Le monument Fragonard en restauration

Le monument Fragonard

Remise du prix de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur