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I1 y eut autrefois jusqu’à treize chapelles de confrérie à Nolay. La chapelle Saint-Pierre en est, aujourd’hui, l’unique représentante.

Son origine et sa destination sont attestées par une plaque de fondation apposée sur la façade : « c’est la chapelle  de  la confrérie Notre-Dame du chapelet et  Saint  Joseph, 1517».  Elle  semble  donc se  rattacher aux confréries de la bonne mort.

Le petit édifice, de plan rectangulaire (10 mètres sur sa longueur) est couvert d ‘une charpente lambrissée à deux fermes apparentes.  Il  est  éclairé  par deux fenêtres en plein cintre percées l’une dans le mur droit, l’autre dans le mur postérieur, et par les ouvertures de la façade. Des vestiges de peintures  murales  du  XVIe s. encadrent la fenêtre du chevet. La chapelle est couverte d’un toit à deux versants débordant en  auvent sur  la façade principale et supporté par une  sablière  moulurée et  deux consoles ornées d’écussons. La porte est surmontée d’un linteau en accolade et possède des piédroits moulurés. Elle est flanquée de deux baies à allèges saillant es. Le petit clocher avec cloche apparente est surmonté d’une  flèche  à  bulbe  et  d’une  charpente  de  bois à  console.

La chapelle est en  cours  d’inscription  à l’inventaire  supplémentaire des Monuments historiques. La Sauvegarde de l’Art Français a accordé un don de 40 000 F en 1989 pour la mise hors d’eau de l’édifice.

Le projet en images