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Saint-Maurice de Graolera est un des ermitages les plus illustres du Roussillon. Perdu au milieu de la nature montagneuse et sauvage du versant oriental du mont Canigou, il a une origine très ancienne. Il en subsiste aujourd’hui trois bâtiments distincts : tout d’abord une vaste chapelle à chevet plat, orientée nord-sud, datable du milieu du xviie s. (inscrite à l’inventaire supplémentaire en 1927), de la même époque, le logement de l’ermite et, en retour d’équerre, un petit bâtiment (10,50 m sur 3,30 m) délimitant une cour intérieure, qui est en fait la chapelle préromane primitive. Celle-ci est régulièrement orientée est-ouest et pourrait être antérieure au xis.

La nef unique, d’une hauteur de quatre mètres, voûtée en berceau continu, est prolongée par le chœur à chevet plat, délimité par un arc triomphal légèrement outrepassé. Les murs porteurs sont bâtis en galets de rivière et présentent une épaisseur moyenne de 1,20 m. À l’extérieur, la chapelle est couverte d’une toiture à une seule pente. Celle-ci s’était en partie affaissée entraînant un effondrement de la voûte.

Pour sa réfection, une subvention de 70 000 F a été accordée, en 1986, par la Sauvegarde de l’Art français.

H.T

Le projet en images