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Somme affectée
1 062 €

Ce tableau a été sélectionné dans le cadre de la campagne « les lycéens à la découverte du Plus grand Musée de France ». Grâce à l’implication des élèves de seconde du lycée Edouard Branly de Dreux, il va pouvoir bénéficier de 1062€ pour sa restauration. Quatre autres projets de restauration ont également été récompensés.

LA COMMUNE

A la confluence des plaines mouillées de Normandie et des étangs brillants de l’Eure-et-Loir, Vert-en-Drouais vit placidement. Au cœur du pays éponyme du Drouais, dont les vallées creuses sont jalonnées par les lavoirs, les hameaux, les chapelles et les châteaux, la commune borde la ville de Dreux. Depuis la place du Général de Gaulle, l’église Saint-Pierre contemple cette scène si française. Edifiée au tout début du XVIème siècle, son style gothique, son clocher campanile et les statues élégantes érigées à l’intérieur, font d’elle un monument à la fois tellement authentique et singulièrement pittoresque. C’est en son sein qu’est exposé Le sacrifice d’Isaac, l’une des cinq œuvres récompensées par les lycéens du lycée Edouard Branly de Dreux, afin d’être intégralement restaurée dans le cadre de l’opération « Les lycéens à la découverte du Plus Grand Musée de France ».

L’oeuvre

Ce tableau du XVIIe siècle est arrivée en quatrième position ex aequo dans le suffrage des lycéens.  La scène représentée est l’une des plus célèbres de la Bible. Abraham, premier des prophètes, fut missionné par Dieu lui-même afin de peupler la Terre Promise, s’étendant du Nil à l’Euphrate. Mettant à l’épreuve la foi du Père de toutes les Nations, le Tout-Puissant lui ordonne de sacrifier son unique fils, Isaac, né de Sarah. Pendant trois jours, Abraham gravit le sommet du Mont-Moriah et s’apprête à sacrifier son seul enfant. C’est alors que surgit un ange envoyé par Dieu, désormais convaincu qu’il est craint par Abraham ; il lui demande de laisser son fils sain et sauf. Par son caractère dramatique, celui d’un instant figé à l’interstice de la vie et de la mort, à la frontière du ciel et de la terre, tiraillé entre l’humain et le divin, cet épisode déchirant fut une source d’inspiration artistique foisonnante. De Rembrandt au Caravage en passant par la plus humble des toiles de la plus petite église, la pièce exposée à Vert-en-Drouais constitue un témoignage et une représentation originale d’un des mythes bibliques les plus célèbres et les plus symboliques.

La restauration

Ces dernières années, le tableau s’est assombrit et la couche picturale s’abîme. Grâce à la restauration, ce tableau anonyme retrouvera toute sa lumière et toute sa netteté.

Découvrir les quatre autres projets récompensés par les lycéens :

Le projet en images

Le Sacrifice d’Isaac – huile sur bois, XVIIe siècle, anonyme.